Vous êtes employeur
Suivi des salariés
L’ahi33 assure la surveillance de l’état de santé des salariés de l’entreprise adhérente. Ceux-ci bénéficient de conseils, d’écoute et d’informations de la part du professionnel de santé lors des visites médicales règlementaires.
Ces visites de santé au travail, qu’il s’agisse du suivi périodique ou d’un retour au travail après un arrêt, sont obligatoires pour le salarié. Elles sont réalisées pendant les heures de travail ou bien durant le temps libre du salarié (elles sont dans ce cas rémunérées au même titre que du temps de travail).
L’ahi33 s’engage à mettre en œuvre les moyens nécessaires pour respecter les délais réglementaires d’organisation et de réalisation des visites, sous réserve du respect d’un délai de prévenance suffisant
Le saviez-vous ?
En tant qu’employeur, vous pouvez également bénéficier du même suivi. N’hésitez pas à solliciter le médecin du travail qui suit votre entreprise.
Une visite médicale peut être sollicitée à tout moment :
Par le salarié
Par l’entreprise pour l’un de ses salariés
Par le médecin du travail
Les visites se déroulent dans le strict respect du secret médical. Le médecin ne transmet aucune information médicale à l’employeur.
Une visite médicale peut également être sollicitée par le médecin conseil de la sécurité sociale, pendant une période d’arrêt de travail.
Le médecin du travail peut proposer, par écrit et après échange avec le salarié et l'employeur, des mesures individuelles d'aménagement, d'adaptation ou de transformation du poste de travail ou des mesures d'aménagement du temps de travail justifiées par des considérations relatives notamment à l'âge ou à l'état de santé physique et mental du travailleur.
L'employeur est tenu de prendre en considération l'avis et les indications ou les propositions émis par le médecin du travail. En cas de refus, l'employeur fait connaître par écrit au travailleur et au médecin du travail les motifs qui s'opposent à ce qu'il y soit donné suite.
Les différentes catégories de suivi
La fréquence de suivi du salarié est adaptée en fonction des informations fournies par l’employeur et de la situation de chaque salarié, assurant ainsi un suivi personnalisé.
L’objectif : identifier et prévenir les risques éventuels auxquels il est exposé, accompagner le salarié et déceler d’éventuelles pathologies.
Suivi Individuel Simple (SIS)
Le suivi individuel simple s’adresse aux salariés qui ne sont pas exposés à des risques professionnels particuliers.
Il s’agit de visites d’information et de prévention réalisée par un professionnel de santé de l’ahi33 (médecin du travail, médecin collaborateur, infirmier en santé au travail) :
Première visite (suivi initial)
Elle se déroule dans un délai maximum de 3 mois à compter de la prise du poste de travail par le salarié. Elle a pour objectifs :
- De prendre connaissance de l’état de santé du salarié
 - De l’informer sur les risques éventuels auxquels il est exposé dans le cadre de son activité professionnelle
 - De délivrer des messages de prévention
 - De lui indiquer ses modalités de suivi par le service de prévention et de santé au travail
 
Visite périodique
Les visites d’information et de prévention, aussi appelée visites de suivi, sont effectuées dans un délai maximum de 5 ans. Ce délai est fixé par le médecin du travail. Cette visite permet d’assurer le suivi de l’état de santé du travailleur. Après chacune des visites (initiale ou périodique), le salarié reçoit un avis d'aptitude.
            Suivi Individuel Adapté (SIA)
Le suivi individuel adapté est réalisé par un professionnel de santé de l’ahi33 (médecin du travail, médecin collaborateur, infirmier en santé au travail) et destiné aux :
- travailleurs handicapés
 - travailleurs titulaires d’une pension d’invalidité
 - travailleurs de nuit
 - femmes enceintes, en cours d’allaitement ou venant d’accoucher
 - travailleurs de moins de 18 ans non affectés à des travaux réglementés, apprentis
 - travailleurs exposés à des agents biologiques du groupe 2
 - travailleurs exposés à des champs électromagnétiques supérieurs aux valeurs limites d’exposition
 
Il s’agit d’un suivi individuel par visite d’information et de prévention réalisée par un professionnel de santé du service :
Première visite (suivi initial)
Elle se déroule :
- Avant la prise de poste pour les travailleurs de nuit, de moins de 18 ans, exposés à des agents biologiques du groupe 2 ou à des champs électromagnétiques supérieurs aux valeurs limites d’exposition
 - dans les 2 mois pour les apprentis
 - dans les 3 mois pour les femmes enceintes et les travailleurs handicapés ou titulaires d’une pension d’invalidité.
 
La périodicité des visites est définie par le médecin du travail avec un délai maximum de 3 ans.
            Visite périodique
La visite d’information et de prévention, ou visite de suivi, est effectuée tous les 3 ans maximum.
Ce délai est fixé par le médecin du travail.
Cette visite permet d’assurer le suivi de l’état de santé du travailleur.
            Suivi Individuel Renforcé (SIR)
Cette catégorie de suivi concerne les salariés exposés à des risques particuliers définis par l’article R.4624-23. Il s’agit des risques d’exposition à :
- l’amiante
 - le plomb
 - des agents cancérogènes, mutagènes ou reprotoxiques (CMR)
 - des agents biologiques des groupes 3 et 4
 - des rayonnements ionisants catégories A et B
 - un milieu hyperbare
 - une chute de hauteur lors d’opérations de montage et de démontage d’échafaudages.
 
Il s’adresse aussi aux salariés affectés à des postes pour lesquels le Code du travail prévoit un examen d’aptitude spécifique :
- jeunes de 15 à 18 ans affectés à des travaux interdits susceptibles de dérogation (article R. 4153-40)
 - travailleurs titulaires d'une habilitation à effectuer des opérations sur les installations électriques ou dans leur voisinage(article R. 4544-10)
 - autorisations de conduite (article R. 4323-56) : 
- chariots automoteurs de manutention à conducteur porté
 - grues à tour
 - grues auxilliaires de chargement de véhicules
 - grues mobiles
 - plates-formes élévatrices mobiles de personnes
 - engins de chantier télécommandés ou à conducteur porté
 
 - port de charge manuel sans possibilité d’aide mécanique et au-delà des seuils prescrits (article R. 4541-9).
 
Cette catégorie peut aussi concerner la liste des postes à risques particuliers établis en collaboration avec le Médecin du travail au titre de l'alinéa 3 de l'article R. 4624-23 du Code du travail.
Ce suivi individuel par examen médical d’aptitude est réalisé par le médecin du travail.
Première visite (l’examen médical d’aptitude) :
La première visite du salarié s’effectue avant sa prise de poste et est réalisé par le médecin du travail qui :
- vérifie que le salarié est apte au poste de travail d’un point de vue médical
 - recherche s’il n’est pas atteint d’une affection dangereuse pour les autres
 - l’informe sur les risques inhérents à son poste et aux moyens de prévention
 - l’informe sur les modalités du suivi de son état de santé par le service de prévention et de santé au travail.
 
À l’issue de la visite, le salarié reçoit un avis d'aptitude.
Périodicité des visites
Le médecin du travail fixe le délai de renouvellement de l’examen médical d’aptitude dans un délai de 4 ans maximum.
Une visite intermédiaire peut être réalisée au plus tard dans les 2 ans qui suivent l’examen médical d’aptitude, par un professionnel de santé (médecin du travail, médecin collaborateur ou infirmier en santé au travail).
            Le suivi occasionnel
Au-delà du suivi périodique des salariés, les équipes médicales de l’ahi33 réalisent des visites occasionnelles :
Les visites de reprise
Certains arrêts de travail imposent à l’employeur d’organiser une visite de reprise pour le salarié concerné. Celle-ci doit avoir lieu le jour de la reprise ou au plus tard dans un délai de 8 jours après cette date. Elles sont obligatoires après :
- un congé de maternité
 - une absence pour maladie professionnelle
 - une absence d’au moins 30 jours pour accident du travail
 - une absence d’au moins 60 jours pour maladie ou accident non professionnel.
 
            Les visites de pré-reprise
Elles sont réalisées pendant l’arrêt de travail, si celui-ci a une durée de plus de 30 jours. Elles sont à l’initiative :
- du médecin traitant
 - du médecin du travail
 - du médecin conseil
 - du salarié.
 
Elle a pour objectif de préparer le salarié à son retour en poste et d’éviter le risque de désinsertion professionnelle.
            La visite de mi carrière
La visite de mi-carrière est effectuée au cours de l’année civile des 45 ans du salarié.
Elle est organisée notamment pour faire le point sur l’adéquation de l’état de santé du salarié et son poste de travail et pour sensibiliser le salarié aux enjeux du vieillissement au travail et à la prévention des risques professionnels.
            La visite de fin de carrière
L'employeur informe son médecin du travail, dès qu'il a connaissance du départ ou de la mise à la retraite de l'un de ses salariés. Selon les expositions du salarié au cours de sa carrière, le médecin organisera une visite de fin de carrière afin d'établir une traçabilité et un état des lieux, à date, des expositions à certains facteurs de risques professionnels. S'il constate une exposition du travailleur à certains risques dangereux, notamment chimiques, le médecin du travail met en place une surveillance post-exposition ou post-professionnelle, en lien avec le médecin traitant.
La visite de fin d’exposition
Lorsqu’un salarié à risque renforcé (SIR) cesse d’être exposé à certains risques professionnels, une visite médicale est organisée pour permettre de tracer les expositions pouvant avoir un impact sur la santé et pour mettre en place, si nécessaire, un suivi post-exposition.
            Visite à la demande
A tout moment, en cas de difficulté particulière, le salarié ou l’employeur peut solliciter une visite auprès du médecin du travail.
            Suivi des saisonniers
Un examen médical d'embauche est obligatoire pour les salariés saisonniers recrutés pour une durée au moins égale à quarante-cinq jours de travail effectif affectés à des emplois présentant des risques particuliers mentionnés à l'article R. 4624-23, sauf en ce qui concerne les salariés recrutés pour un emploi équivalent à ceux précédemment occupés si aucune inaptitude n'a été reconnue lors du dernier examen médical intervenu au cours des vingt-quatre mois précédents.
Pour les salariés saisonniers recrutés pour une durée inférieure à quarante-cinq jours et ceux affectés à des emplois autres que ceux présentant des risques particuliers mentionnés à l'article R. 4624-23, l’ahi33 peut organiser des actions de formation et de prévention, qui peuvent être communes à plusieurs entreprises, sous réserve des possibilités d’organisation selon les secteurs.
Autres situations de visites
Les salariés multi-employeurs bénéficient exactement du même suivi en santé au travail et selon les mêmes modalités que les salariés d’une seule entreprise. Les employeurs, dans ce cas de figure, partagent à parts égales le montant de la cotisation annuelle, auprès du Service de Prévention et de santé au Travail, dite au per capita.
Un salarié d’une entreprise de travail temporaire bénéficie du même
                                                    suivi
                                                    médical que les autres salariés, mais le suivi s’exercedans des
                                                    conditions
                                                    adaptéesà son statut. Ces conditions concernent notamment
                                                la
                                                visite
                                                d’information et de prévention (VIP) et le suivi individuel renforcé si
                                                le
                                                salarié
                                                est exposé à certains risques particuliers. 
La VIP (Visite
                                                d’Information et
                                                de Prévention) est réalisée par le service de prévention et de
                                                    santé
                                                    au
                                                    travail (SPST) de l’entreprise de travail temporaire qui emploie le
                                                    salarié. 
En cas d’accord entre l’entreprise et les
                                                services
                                                suivants, la visite peut aussi être effectuée par les organismes
                                                suivants :
                                            
- Service de prévention et de santé au travail interentreprises proche du lieu de travail du salarié
 - Service de prévention et de santé au travail autonome de l’entreprise utilisatrice dans les conditions fixées par convention avec l’entreprise de travail temporaire
 
La visite peut être effectuéepour plusieurs emplois différents (3
                                                    au
                                                    maximum). 
Indépendamment de la VIP, à tout moment,
                                                le
                                                salarié
                                                temporaire bénéficie, à sa demande ou à celle de son employeur, d’un
                                                examen
                                                par le
                                                médecin du travail. 
Le salarié temporaire est concerné par le
                                                suivi
                                                SIR
                                                (Suivi Individuel Renforcé) s’il est exposé à un risque particulier
                                                (amiante,
                                                rayonnements ionisants, etc.). 
L’examen médical d’aptitude est
                                                dans
                                                ce cas
                                                réalisé par le médecin du travail. Il peut être
                                                effectué
                                                pour
                                                plusieurs emplois différents (3 au maximum). 
Si le salarié
                                                temporaire est
                                                affecté en cours de mission à un poste présentant un risque particulier,
                                                l’entreprise utilisatrice doit organiser un examen médical d’aptitude.
                                                Cet
                                                examen
                                                médical n’a pas à être réalisé si le salarié a bénéficié d’un suivi
                                                individuel
                                                renforcé. 
Indépendamment du suivi individuel renforcé, à tout
                                                moment, le
                                                salarié bénéficie, à sa demande ou à celle de son employeur, d’un examen
                                                par
                                                le
                                                médecin du travail. Dans quel cas la visite médicale d’embauche peut
                                                être
                                                dispensée
                                                ? 
Ce qui est ci-dessous ne concerne pas seulement les
                                                intérimaires,
                                                mais
                                                tous les salariés.
Pour le salarié en SI :
- Le personnel de santé : Sous l’autorité du médecin du travail, l’interne en médecine du travail, le collaborateur médecin non spécialiste en médecine du travail, l’infirmier a pris connaissance d’une attestation de suivi délivrée pour un même emploi dans les 2 années précédant l’embauche.
 - Le travailleur est appelé à occuper un emploi identique présentant des risques d’exposition équivalents.
 - Au cours des 2 dernières années, le médecin du travail n’a pas émis d’avis d’inaptitude ni de mesure individuelle d’aménagement, d’adaptation, de transformation du poste ou du temps de travail.
 
Pour le salarié en SIR :
Il n’est pas réalisé de nouvel examen médical d’aptitude avant une nouvelle mission si l’ensemble des conditions suivantes sont réunies :
- Connaissance par le médecin du travail d’un avis d’aptitude pour le même emploi émis lors des 2 années avant l’embauche
 - Travailleur appelé à occuper un emploi identique présentant des risques d’exposition équivalents
 - Au cours des 2 dernières années, le médecin du travail n’a pas émis d’avis d’inaptitude ni de mesure individuelle d’aménagement, d’adaptation, de transformation du poste ou du temps de travail.
 
Le salarié temporaire peut bénéficier des visites médicales suivantes :
Visite de pré-reprise
                                                            :
Depuis
                                                        le
                                                        1er
                                                        avril 2022, une visite médicale de pré-reprise peut être
                                                        organisée,
                                                        en cas
                                                        d’absence
                                                        supérieure à 30 jours et ce dès que le retour du salarié à son
                                                        poste
                                                        de
                                                        travail est
                                                        anticipé. Cette visite de pré-reprise peut intervenir à la
                                                        demande
                                                        du
                                                        salarié, du
                                                        médecin du travail ou du médecin conseil de la Sécurité sociale.
                                                        
Visite de reprise : Le
                                                        travailleur
                                                        bénéficie
                                                        d’une visite de reprise dans les cas suivants : 
- Après un
                                                        congé
                                                        maternité
-
                                                        Après une absence pour maladie professionnelle
- Après une
                                                        absence d’au
                                                        moins 30
                                                        jours pour accident du travail
- Après une absence d’au moins
                                                        60
                                                        jours
                                                        pour
                                                        maladie ou accident non professionnel
- L’employeur organise
                                                        cette visite
                                                        au plus
                                                        tard dans les 8 jours suivant la reprise. 
Visite
                                                            médicale de mi-carrière :
Une visite de
                                                        mi-carrière
                                                        est
                                                        organisée
                                                        l’année civile (Du 1er janvier au 31 décembre dès 45 ans du
                                                        travailleur). Un
                                                        accord
                                                        de branche (Accord collectif conclu au niveau d’une branche
                                                        professionnelle), peut
                                                        prévoir une autre échéance.
Un salarié saisonnier bénéficie, comme tous les salariés,
                                                            d’une
                                                            surveillance
                                                            médicale. 
Trois cas de figure : 
Le salarié est recruté pour
                                                                moins de 45
                                                                jours de
                                                                travail effectif
Le salarié ne bénéficie pas
                                                            d’un
                                                            examen
                                                            médical
                                                            d’embauche, mais d’actions de formation et de prévention
                                                            organisées
                                                            par
                                                            le
                                                            service de santé au travail. Ces actions de formation et de
                                                            prévention
                                                            des
                                                            risques professionnels comprennent notamment la présentation
                                                            théorique
                                                            des
                                                            risques professionnels (troubles musculosquelettiques,
                                                            risque
                                                            chimique,
                                                            addictions, risque routier…) ou des mises en situation
                                                            pratiques par
                                                            exemple.
                                                            
Le salarié est
                                                                recruté pour
                                                                plus de 45
                                                                jours sur un poste sans risque particulier
                                                                :
Le
                                                            salarié
                                                            ne
                                                            bénéficie pas d’un examen médical d’embauche, mais d’actions
                                                            de
                                                            formation et de
                                                            prévention organisées par le service de santé au travail.
                                                            Ces
                                                            actions de
                                                            formation et de prévention des risques professionnels
                                                            comprennent
                                                            notamment la
                                                            présentation théorique des risques professionnels (troubles
                                                            musculosquelettiques, risque chimique, addictions, risque
                                                            routier…)
                                                            ou
                                                            des mises
                                                            en situation pratiques par exemple. 
Le
                                                                salarié est recruté pour plus de 45 jours sur un poste
                                                                présentant
                                                                des
                                                                risques particuliers :
Le salarié bénéficie
                                                            d’un
                                                            examen
                                                            médical
                                                            d’embauche par un Médecin du Travail. Il peut être dispensé
                                                            de cet
                                                            examen
                                                            si les 2 conditions suivantes sont réunies
                                                                :
                                                            
                                                        
- Recrutement pour un emploi équivalent à ceux précédemment occupés
 - Aucune inaptitude reconnue lors du dernier examen médical intervenu au cours des 24 mois précédents
 
- Le salarié peut également bénéficier des visites médicales suivantes :
 - Visites de pré-reprise : Visite organisée par le médecin du travail à la demande du salarié, de son médecin traitant ou du médecin conseil de la Sécurité sociale pour un arrêt de travail de plus de 30 jours et de reprise du travail.
 - Visites effectuées à la demande de l’employeur, du salarié ou du médecin du travail
 - Examens complémentaires réalisés ou prescrits par le médecin du travail (par exemple, examen de dépistage d’une maladie pouvant résulter de l’activité professionnelle du salarié).
 
D. Salarié éloigné
La santé au travail est un droit pour tous les salariés,
                                                            quelle que
                                                            soit
                                                            leur
                                                            situation. C’est pourquoi il importe de veiller à ce que
                                                            l’action
                                                            des
                                                            services
                                                            de santé au travail puisse s’exercer de manière optimale
                                                            dans toutes
                                                            les
                                                            circonstances, et notamment dans les cas où le lieu de
                                                            travail est
                                                            très
                                                            éloigné
                                                            de l’établissement employeur. 
L’évolution des formes
                                                            d’activité
                                                            conduit,
                                                            de plus en plus souvent, à ce que les entreprises ou les
                                                            établissements
                                                            aient
                                                            des sites de travail, dépendances ou chantiers, qui ne
                                                            constituent
                                                            pas
                                                            des
                                                            établissements, mais où les salariés exécutent
                                                            habituellement leur
                                                            contrat de
                                                            travail (par exemple, cas qui se généralise des réseaux
                                                            d’agences ou
                                                            d’antennes
                                                            dans le secteur des services). Par ailleurs, de nombreux
                                                            salariés
                                                            sont
                                                            employés
                                                            en dehors de tout site professionnel. 
Dans ce cas,
                                                            les
                                                            dispositions
                                                            particulières du code du travail sont les suivantes :
Article D4625-25 
L’employeur
                                                            peut
                                                            adhérer à un ou plusieurs services de santé au travail de
                                                            proximité
                                                            situés dans
                                                            le département où travaillent, à titre principal, ses
                                                            travailleurs
                                                            éloignés. En
                                                            cas d’adhésion à plusieurs services de santé au travail de
                                                            proximité,
                                                            ces
                                                            derniers ne sont pas compétents sur le même secteur
                                                            géographique.
                                                            
Article D4625-26 
L’employeur
                                                            peut
                                                            adhérer à un service de santé au travail de proximité pour
                                                            ses
                                                            travailleurs
                                                            éloignés : 1° Soit parce que l’affectation de ces
                                                            travailleurs
                                                            éloignés
                                                            en
                                                            dehors de l’établissement qui les emploie est suffisamment
                                                            durable ;
                                                            2°
                                                            Soit
                                                            parce que ces travailleurs éloignés ne se rendent pas
                                                            habituellement
                                                            au
                                                            sein de
                                                            l’établissement qui les emploie. 
Article D4625-27 
L’employeur
                                                            informe
                                                            et consulte le comité social et économique sur le recours à
                                                            un ou
                                                            plusieurs
                                                            services de santé au travail de proximité pour la
                                                            surveillance
                                                            médicale
                                                            de ses
                                                            travailleurs éloignés. 
Article D4625-28 
Lors
                                                            de
                                                            son
                                                            adhésion, l’employeur communique au service de santé au
                                                            travail de
                                                            proximité les
                                                            informations suivantes : 1° La liste des travailleurs
                                                            concernés,
                                                            dont
                                                            ceux
                                                            relevant d’un suivi individuel renforcé ; 2° L’adresse du
                                                            site ou
                                                            des
                                                            sites à
                                                            suivre ; 3° La fiche d’entreprise prévue à l’article.
                                                            4624-37; 4°
                                                            Les
                                                            coordonnées du service de santé au travail principal, des
                                                            médecins
                                                            du
                                                            travail et
                                                            des professionnels de santé mentionnés au premier alinéa de
                                                            l’article L.
                                                            4624-1
                                                            compétents. 
Article D4625-29 
Le
                                                            service
                                                            de santé
                                                            au travail principal est informé, par l’employeur, dans le
                                                            délai
                                                            d’un
                                                            mois après
                                                            son adhésion au service de santé au travail de proximité
                                                            :
1° Des
                                                            coordonnées
                                                            du service de santé au travail de proximité ;
2° Du nom
                                                            et des
                                                            coordonnées
                                                            des médecins du travail et des professionnels de santé
                                                            mentionnés au
                                                            premier
                                                            alinéa de l’article L. 4624-1 compétents ;
3° De la liste
                                                            des
                                                            travailleurs
                                                            suivis par le service de santé au travail de proximité, dont
                                                            ceux
                                                            relevant d’un
                                                            suivi individuel renforcé.
Article D4625-30 
Le
                                                            médecin
                                                            du
                                                            travail du service de santé au travail principal et le
                                                            médecin du
                                                            travail du
                                                            service de santé au travail de proximité échangent les
                                                            renseignements
                                                            nécessaires à l’accomplissement de leur mission.
Vous êtes particulier employeur ?
Tous les salariés, quel que soit leur temps de travail, sont soumis à la surveillance de leur état de santé au travail. En tant que particulier employeur, vous devez vous occuper du suivi médical de votre salarié.
Le suivi des travailleurs des particuliers employeurs est assuré par le SPSTN (Service de Prévention et de Santé au Travail National).
Si le salarié a plusieurs employeurs, chacun d’eux doit s’assurer que le salarié bénéficie du suivi obligatoire.