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Diriger une entreprise, quelle que soit sa taille, est une mission passionnante mais exigeante. Chaque jour, le dirigeant doit prendre des décisions stratégiques qui engagent non seulement la pérennité de son organisation, mais aussi la sécurité et l’avenir de ses collaborateurs. Cette responsabilité s’accompagne d’une pression constante qui fragilise, parfois silencieusement, la santé mentale des dirigeants.

Selon l’INRS, un dirigeant sur trois présente aujourd’hui des signes de stress élevé ou d’épuisement (INRS, 2025). Ce constat illustre une réalité préoccupante : la dégradation de la santé mentale des dirigeants n’est plus un risque hypothétique, mais un enjeu concret pour l’entreprise.

Des facteurs aggravants propres aux dirigeants

Trois dimensions expliquent la vulnérabilité particulière des dirigeants :

• La charge décisionnelle permanente : nécessité de se projeter, d’anticiper et de décider, sans réel temps de récupération.
• Le surengagement : souvent perçu comme un signe de leadership, il devient un piège qui épuise progressivement les ressources mentales et physiques.
• L’isolement professionnel : accentué dans les petites structures, il prive le dirigeant de soutiens nécessaires pour relativiser et partager ses difficultés.

 Avant d’atteindre l’épuisement, certains symptômes peuvent alerter :

• fatigue chronique, sommeil non réparateur,
• irritabilité et baisse de la tolérance aux frustrations,
• difficultés de concentration, erreurs inhabituelles,
• sentiment d’isolement ou de perte de sens.

Ces signaux doivent être considérés comme des indicateurs précoces nécessitant une action rapide, car ils peuvent évoluer vers des troubles plus sévères (anxiété généralisée, burn-out, dépression).

Au-delà de la souffrance individuelle, ces difficultés se traduisent directement dans la gestion de l’entreprise : baisse de la qualité des décisions stratégiques, négligence de certaines obligations clés, tensions dans les relations internes.

Prévention et habitudes : transformer le stress en énergie

Malgré les différentes pressions qui exposent les dirigeants à un stress intense, une prévention et des routines adaptées, peuvent transformer ce stress en énergie constructive.

1. Des routines quotidiennes protectrices

Les recherches de l’INRS montrent que les dirigeants ayant intégré des routines régulières réduisent significativement leurs niveaux de fatigue et de stress (INRS, 2025). En voici quelques piliers :

• Un sommeil régulier : des horaires fixes facilitent la récupération et améliorent la concentration.
• Des micro-pauses : respirations, marches ou méditations favorisent le relâchement mental.
• Une activité physique quotidienne : 20 minutes suffisent à réduire l’anxiété et à stimuler la clarté mentale.
• Une alimentation équilibrée : limiter sucre et caféine stabilise l’énergie et l’humeur.

2. Développer la résilience face aux crises

La résilience, capacité à surmonter les difficultés et à en tirer des apprentissages, est un atout stratégique pour tout dirigeant. Elle peut être renforcée par :

• des exercices de respiration ou de méditation,
• un coaching ou mentorat apportant un regard extérieur,
• une meilleure structuration du temps et une délégation maîtrisée.

Ces approches diminuent la tension émotionnelle et favorisent une prise de décision plus claire.

3. L’accompagnement de l’ahi33

L’ahi33 soutient les dirigeants dans l’instauration de ces habitudes grâce à :

• Amarok e-santé : un outil digital confidentiel qui permet de réaliser un auto-diagnostic régulier de sa santé mentale, de repérer les signaux précoces de fragilité et de suivre l’évolution de son état de santé mentale dans le temps.

Accéder à l'outil d'évalutation AMAROK E-SANTE

• Des consultations médicales avec le médecin du travail, pour faire le point sur sa santé globale et bénéficier de conseils personnalisés.

• Des consultations avec des psychologues du travail formés à l’accompagnement des dirigeants, pour travailler sur la gestion du stress, l’équilibre vie pro/vie perso, ou la prévention de l’épuisement.

>>> Cet accompagnement permet au dirigeant de ne pas rester seul face à ses difficultés et d’agir avant que la situation ne s’aggrave.

4. Le rôle du collectif et de l’accompagnement professionnel

Un soutien collectif solide réduit de manière significative les risques d’épuisement professionnel (INRS, 2025). Une équipe engagée et solidaire permet de partager les responsabilités, de diminuer la charge mentale et de créer un climat de confiance.
Le collectif agit comme un véritable « amortisseur » du stress grâce à :

• des échanges réguliers, en organisant par exemple des temps d’échange réguliers avec son équipe,

• un feedback constructif, via des ateliers ou groupes de pairs,

• une culture d’entraide et de coopération, en cultivant une communication ouverte et bienveillante.

En s’appuyant sur un collectif solide et sur un accompagnement professionnel, le dirigeant transforme l’isolement en force et sécurise la performance durable de son entreprise.

Des bénéfices mesurables pour le dirigeant et son entreprise

L’adoption de ces pratiques, soutenue par un accompagnement professionnel, entraîne :

• une meilleure clarté stratégique,
• une réduction du stress chronique,
• un climat de travail plus serein et un engagement accru des équipes.

Conclusion : préserver le dirigeant, c’est préserver l’entreprise

La santé mentale des dirigeants n’est pas un sujet annexe : elle conditionne directement la performance et la pérennité des entreprises. En combinant prévention individuelle, soutien collectif et accompagnement professionnel, il est possible de transformer le stress quotidien en moteur de performance durable.

L’ahi33, à travers Amarok e-santé, ses médecins et psychologues du travail, offre aux dirigeants les moyens concrets d’agir dès aujourd’hui.